L'aéroport de Notre Dame Des Landes

Comment s'organise la résistance autour du projet ?

La Diffusion des Idées


1. Les différentes formes de communication

La communication est un des aspects les plus importants dans la résistance, elle permet aux opposants de diffuser leurs points de vu, leurs idées pour toucher le plus grand nombre.

La communication se fait sous différentes formes : tracts, prospectus, affiches, sites web, articles, conférences. Le but principal est de se montrer, qu’un maximum de personne puisse entendre et voir leurs revendications.

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Les associations se sont organisés et ont, comme le montre l’exemple de l’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre-Dame-Des -Landes), dès son origine en 2000, créés une commission « communication ». Elle a pour but de faire connaître le projet du futur aéroport, en justifiant les arguments qui motivent l’opposition, par des réunions publiques d’information, par des actions, etc… La commission se réunie une fois par mois, voire plus suivant l’actualité. Il est édité 3 bulletins papier par an. Le premier bulletin était constitué de 2 pages, aujourd’hui il est limité à 8 pages. Cette information est dirigée par des adhérents au travers du bulletin des adhérents, il en est de même pour la distribution de tracts qui est dirigé, là aussi, par les adhérents

On note également que depuis quelques années, il y a une collaboration avec la coordination des associations et le CeDpa (Collectif d’élus) pour la rédaction d’articles, la réalisation de tracts, la mise en page d’affiches sur des thèmes d’actualité.
En parallèle, il y a en cours énormément de campagne d’affichages concernant AIRBUS et Nantes Atlantique.

De nombreuses réunions publiques ont lieu depuis des années un peu partout sur le département, la région et même au-delà. Elles commencent généralement par la projection d’un diaporama qui a évolué dans le temps pour coller à l’actualité, et se terminent par un moment d’échange avec le public.

2. Internet : axe central de la communication

Face au développement d’internet, ce dernier demeure un atout majeur dans la diffusion de leurs idées. C’est donc de façon évidente que les associations ont créer leur propre site web.

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Ces associations sur leur site internet, publient leurs arguments, leurs points de vus, elles transmettent des informations sur la ZAD (Zone a détruire, appelé « Zone a défendre » par les résistants), et publient des articles d’actualité. Ces sites internet prévoient aussi ou rappellent des événement ou des actions a venir.

De plus, certaine personne sont nommées pour être en alerte « Google », cela leur permet de récupérer tout ce qui circule sur internet. Le web-master gère le site, mais communique aussi par Facebook et Twitter.
Avec le temps, il s’est crée un réseau de contacts avec les médias, les élus opposés au projet, les avocats et juristes, les associations environnementales, etc… Ce qui permet d’être réactif sur tout ce qui se dit, s’écrit ou se voit sur le sujet de l’aéroport.

Enfin, l’opération « effet boule de neige » a été lancé. Le principe est simple, envoyer a tous ses contacts mails des messages d’informations sur le sujet en leurs demandant de faire de même.

3. Collectes de fonds nécessaires au financement de leurs communication

Toutefois, tout cela a un coût, et c’est grâce a des dons (environ 80000 euros pour l’Acipa, 40000 euros pour les Copains,…) ou bien à la ventes de nombreux produits dérivés tels que des badges, des tasses, des posters, des t-shirts, des gilets jaunes, que les différentes associations commandes à des entreprises toutes sortes de documents cités précédemment qu’elles distribuent lors de rassemblement (marché, grandes surfaces, meeting,…) ou qu’elles placardent a des endroits stratégiques.

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